Victor Hugo, Les Orientales

Modifié par Annefrancoisepasquier

Ce poème est écrit en soutien à la lutte des Grecs.

« Les Turcs ont passé là. 
Tout est ruine et deuil. 
Chio l’île des vins n’est plus qu’un sombre écueil. 
Chio qu’ombrageaient les charmilles, 
Chio qui dans les flots reflétait ses grands bois, 
Ses côteaux, ses palais, et le soir quelquefois 
Un chœur dansant de jeunes filles. 

Tout est désert. Mais non, seul près des murs noircis, 
Un enfant aux yeux bleus, un enfant grec assis, 
Courbait sa tête humiliée ; 
Il avait pour asile, il avait pour appui 
Une blanche aubépine, une fleur comme lui dans le grand ravage oubliée. »

Victor Hugo, Les Orientales, 1828. 

Source : https://lesmanuelslibres.region-academique-idf.fr
Télécharger le manuel : https://forge.apps.education.fr/drane-ile-de-france/les-manuels-libres/histoire-premiere ou directement le fichier ZIP
Sous réserve des droits de propriété intellectuelle de tiers, les contenus de ce site sont proposés dans le cadre du droit Français sous licence CC BY-NC-SA 4.0